À propos

On dit que c'est que dans les échecs qu'on apprend le plus. Le site dividendes.ch est le fruit de mes déboires boursiers, des leçons que j'en ai tirées et de la stratégie que j'ai mise sur pied pour renouer avec le succès. J'ai commencé à investir en bourse en août 2000, avec la ferme intention de faire fructifier mes premières économies grâce aux rendements indécents des marchés financiers de l'époque. Pour ceux qui s'en souviennent,  il n'y a guère eu de pire timing pour faire ses débuts avec les actions. Obnubilé par les valeurs technologiques et Internet, je me suis fait remettre à ma place à peine commencé. Malgré le 11 septembre, Enron, l'Afganhistan et l'Irak, j'ai ajouté une nouvelle couche en mars 2003, avec un ticket gagnant cette fois. Après quatre ans de croissance sur un rythme prudent, je suis parvenu à me refaire et à amasser mes premiers gains boursiers. Mais alors que je croyais le pire dernière moi, la crise des subprimes, tout aussi violente que la précédente, est venue faire fondre mes espoirs. Par chance, mes placements moins volatiles m'ont alors permis de limiter la casse.

Ces diverses expériences m'ont amené à réfléchir sur ma manière d'investir. J'ai constaté tout d'abord que mon premier ennemi était moi-même. Appâté par le gain, achetant cher des titres montant comme des fusées ou alors apeuré par par la panique générale, en bradant des bons titres alors qu'il aurait mieux fallu en acheter, je n'avais pas de vision à suffisamment long terme pour traverser avec sérénité les aléas boursiers. De plus, mes titres ne correspondaient pas à ma tolérance au risque, ce qui fait que mon timing était souvent mauvais, sans compter les frais de courtage (inutiles) dus aux achats/ventes successifs.

J'étais aussi globalement déçu des actions, comme beaucoup d'autres comme moi durant les années 2000. Je me tournais d'ailleurs vers d'autres instruments tels que fonds en obligations, fonds mixtes, fonds immobiliers et même quelques hedge funds. Si les trois premiers m'ont permis de limiter la casse en 2007, les derniers m'ont aussi flanqué une nouvelle correction. J'ai réalisé alors que les promesses de rendements exceptionnels représentent à coup sûr un pari perdant et qu'il est préférable de gérer soi-même ses titres. J'en suis tout naturellement revenu à mes premiers amours, les actions, tout gardant quelques fonds obligataires et immobiliers pour diversifier mon portefeuille. Par dessus tout, le changement le plus radical s'est fait par rapport au type d'actions choisies.

Grâce à la double correction du marché des actions durant les années 2000-2010, beaucoup de titres pouvaient offrir à l'époque un revenu similaire aux obligations, avec un potentiel de croissance supérieur et un risque certes plus élevé, mais supportable (de mon point de vue). Je me suis donc naturellement tourné vers les actions payeuses de dividendes, en particulier celles offrant des revenus solides et croissants.

En 2017, j'ai réajusté quelque peu ma stratégie, m'éloignant notamment des titres américains tels les Dividends Aristocrats, hors de prix, pour me concentrer de plus en plus sur des micro-capitalisations de qualité et de valeur, payant bien sûr également de jolies distributions.

Si 'investis dans les actions, ce n'est pas le gain en tant que tel, mais pour accéder à l'indépendance financière et sortir de la Rat Race.

Bonne bourse à vous,
Jérôme

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9 réflexions sur “À propos”

  1. Bonjour à toi, confrère investisseur (et bloggeur !),

    Cela me fait toujours plaisir de constater qu’il y a de nombreuses manières d’aborder les marchés. Ce qui compte, c’est d’avoir une stratégie cohérente sur le long terme, le reste n’est que spéculation :o) Bon courage à toi !

  2. Le Self Made Man

    Ton parcours est très intéressant et instructif. Ce que je constate c’est que contrairement à beaucoup, tu a appris de tes erreurs, ce qui te fera vraiment avancer.
    L’expression “mon premier ennemi était moi-même”, que tu a utilisé m’a profondément marqué. En effet cette expression est valable pour nous tous en bourse car en ne se disciplinant pas on tombe facilement dans les pièges que sont la cupidité et la peur.
    Merci

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    Philosophie d’investissement très intéressante! Ton site est une véritable mine d’informations pour les néophytes, je trouve que tu as particulièrement bien su expliquer de façon simple les termes techniques (sharpe ratio, écart-type, etc…)!
    J’aurais deux trois petites questions concernant ton profil de risque. Quel âge as-tu? Et comment t’es tu formé dans le domaine de l’analyse technique et graphique?

    Je te souhaite une année 2016 riche en dividendes!

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      Merci Numa.
      J’ai la quarantaine. Je me suis formé en bourse un peu en lisant des livres, un peu en surfant et surtout beaucoup en faisant mes propres réflexions et expériences. On n’est jamais aussi bien servi que par soi même.

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    Bonjour Jérôme,

    A quelle adresse puis-je vous envoyer un Communiqué de Presse ?

    Dans l’attente d’un retour de votre part,

    Thomas Azan (thomas.azan@goodway.fr)

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    Bonjour,
    Je viens de découvrir votre site et j’ai lu quelques articles dont celui-ci. Pour ma part je n’ai pas commencé à investir en 2000 au moment de l’éclatement de la bulle internet mais en 2009 quand la plupart des valeurs commençaient à bien remonter. Cela ne m’a pas empêché d’encaissement de belles moins-values à cause de mon impatience et de mon désir d’investir sur des produits dérivés ainsi que sur des petites sociétés sur Alternext et le marché libre ( plus rare dans ce cas ).
    Je viens de faire un tour sur le forum et je constate qu’il n’est pas très actif. Est-ce qu’il est toujours possible d’y participer ?
    Bon dimanche 🙂

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