Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été un grand fan des USA. Tout petit, je baignais dans les films américains, je vénérais Clint Eastwood dans l'inspecteur Harry, je me délectais des bagarres avec Bud Spencer & Terence Hill, je m'inspirais de la décontraction de Magnum, j'admirais l'ingéniosité de Mac Gyver et de l'équipe de l'agence tous risques. Les américains étaient à mes yeux, comme dans leurs films, les gentils. Ils défendaient la liberté, ils avaient libéré l'Europe des nazis et ils nous protégeaient des communistes.
En grandissant, j'ai gardé cette fascination pour les Etats-Unis et cela a perduré jusqu'au 20 janvier 2025. À ce moment les gentils Mogwaïs se sont transformés en vilains et stupides Gremlins. Tant de choses inimaginables se sont passées depuis. Je ne vais pas refaire toute l'histoire. L'excellentissime New York Times le fait bien mieux que moi (comme quoi il y a encore un peu d'intelligence là-bas et donc, de l'espoir).
Je m'arrêterai juste les déficits commerciaux, qui n'ont rien à voir avec un déficit comptable, ce que les Gremlins peinent à comprendre.
Prenons le cas d'un Gremlin plein aux as qui se paie une Ferrari. Selon la logique du Gremlin en chef, le concessionnaire vole son client parce qu'il ne lui achète rien en retour. On est revenus à l'heure du troc : je t'achète une Ferrari, tu m'achètes mes vaches. Et au passage je te vends un abonnement Netflix. Parce que dans le monde des Gremlins, les services ne font pas partie des échanges internationaux. Ben non, ça n'est pas réel.
Pourtant, si le Gremlin peut se payer une Ferrari sans que le concessionnaire ne lui achète des vaches et un abonnement streaming, ce n'est pas parce que le garagiste est un voleur. C'est parce que le Gremlin est riche.
Finalement c'est une bonne chose que l'intelligence artificielle se développe aussi vite chez les Gremlins, ça leur aidera à combler leurs lacunes en économie. D'ailleurs, comme j'ai pu récemment le lire sur des subreddits de Gremlins, le "cette fois c'est différent" est de retour. Et voilà Palantir qui s'échange à plus de 600 fois les bénéfices.
Vivement que le jour se lève.
Discover more from dividendes
Subscribe to get the latest posts sent to your email.