Journal d’un futur rentier (41) : encore 8 ans

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Janvier 2016. Dernière mise à jour : décembre 2025.

Les calculs sont clairs. L'objectif est posé. Huit ans maximum, fin 2023. Reste à tenir.

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Huit ans, toujours huit ans

Huit ans. Je fais et refais mes calculs dans ma tête, mais j'arrive toujours au même chiffre. Huit années à encore travailler. C'est long et court à la fois.

Long parce que cela représente pas loin de 2'000 journées à devoir se lever tous les matins pour gagner sa croûte. Court parce qu'en regardant huit ans en arrière, j'ai l'impression que c'était presque hier.

Just in time

Depuis que j'ai commencé ma quête de l'indépendance financière, je vois défiler les années, mais rien ne change à mon objectif initial, si ce n'est qu'il se rapproche de plus en plus. Je n'ai pas pris d'avance, ni de retard. Je suis "just in time".

La fin 2022 : dernière ligne droite

Huit ans. Ce n'est pas grand-chose quand on y pense. Je m'imagine déjà à la fin 2022 me dire qu'il ne me reste plus qu'une année à travailler. Quel sentiment particulier cela doit être... un peu comme avant de partir en vacances : un mélange de fatigue et d'excitation.

Possibilité d'accélération

Certes, on n'en est pas encore là. Comme je le disais récemment, je ne suis pas certain de pouvoir attendre encore aussi longtemps. En augmentant ma capacité d'épargne et la performance de mes placements j'ai l'opportunité de pouvoir raccourcir cette échéance.

Si j'y arrive, tout cela pourrait donc même arriver plus tôt. Pour cela il faudra du courage, de la persévérance, de la sagesse et même un peu de chance.

Une certitude

Mais une chose est sûre, dans huit ans au plus tard je serai rentier. Vu comme cela, ça aide à relativiser pas mal de choses...

À suivre dans les prochains épisodes.


Note rétrospective (décembre 2025)

En relisant cet article de janvier 2016, je souris en constatant à quel point j'avais sous-estimé ma capacité à accélérer. J'écrivais "huit ans au plus tard". En réalité, il m'en a fallu cinq et demi.

La chronologie réelle :

  • Janvier 2016 : prévision de 8 ans (objectif fin 2023)
  • 2021 : démission effective
  • Avance sur objectif : 2 ans

Le "just in time" était une illusion : En janvier 2016, je pensais être "just in time" sur mon objectif, ni en avance ni en retard. Avec le recul, je réalise que j'étais déjà en avance sans le savoir. Mes projections étaient (trop) prudentes, ce qui est une bonne chose. Mieux vaut sous-promettre et sur-délivrer que l'inverse.

La prédiction de fin 2022 : J'écrivais : "Je m'imagine déjà à la fin 2022 me dire qu'il ne me reste plus qu'une année à travailler." En réalité, fin 2022, cela faisait déjà plus d'un an que j'avais démissionné. La réalité a dépassé mes prévisions les plus optimistes.

Ce qui a fait la différence : Le courage, la persévérance, la sagesse que j'évoquais ? Oui. La chance ? Un peu aussi. Mais surtout, c'est cette conviction inébranlable exprimée dans la dernière phrase : "Mais une chose est sûre, dans huit ans au plus tard je serai rentier." Cette certitude, même quand l'objectif semblait lointain, a été mon carburant psychologique.

Le message pour les lecteurs : Si vous avez un plan clair et que vous l'exécutez disciplinement, il y a de fortes chances que vous atteigniez votre objectif plus tôt que prévu. Les projections prudentes sont bonnes pour la planification, mais n'oubliez pas que la vie peut vous surprendre positivement. En janvier 2016, huit ans me semblaient à la fois longs et courts. Aujourd'hui en 2025, près de 10 ans plus tard, je confirme : c'était court. Et ça valait chaque jour d'effort.

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7 réflexions sur “Journal d’un futur rentier (41) : encore 8 ans”

  1. Mustachian Post

    Bravo !
    Cela fait combien de temps que tu t’es lancé dans l’aventure ? (désolé je surf depuis mon natel et pas le courage de lire tout le blog à cette heure…)

    1. Difficile à répondre simplement à cette question. Sans doute que j’ai toujours voulu inconsciemment devenir rentier. J’ai commencé à en avoir une idée précise il y a une quinzaine d’années. En même temps j’ai commencé à mettre un peu de côté et à boursicoter. Mais cela fait vraiment cinq ans que je m’y suis mis très sérieusement en lançant ce blog.

  2. Jérôme, pour mettre les choses en perspective, peux-tu nous donner ton âge? Ou au moins celui que tu auras quand tu seras rentier au plus tard ? 🙂

  3. Bonjour Jérôme,

    Superbe ! …Pour plus de précision, je souhaiterais a peu près savoir ce que représente l’ effort d’épargne ou le capital au départ que tu estime être minimal pour réussir une telle stratégie ? Merci pour ce site !

  4. Bonjour,

    Je pense que pour être rentier en Suisse, il faut un capital d’environ 3 millions CHF. Avec mon épouse, nous sommes à quasiment 2 millions, et on a absolument pas les moyens de résider correctement et sans vivre comme des rats dans le Canton de Genève.

    Vous partagez mon analyse?

    Patrick ( chez les pauvres en Haute Savoie)

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