Journal d’un futur rentier (58) : 18 ans de parcours

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Juin 2018. Dernière mise à jour : décembre 2025.

Dans un mois, cela fera 18 ans. Bilan d'étape d'un parcours parti de presque rien.

Journal d’un futur rentier (58)

18 ans de parcours

Dans un mois je fêterai les 18 ans de mon parcours vers l'indépendance financière. Je suis parti de presque rien, avec un petit compte épargne et un job mal payé. Cela ne m'a pas empêché d'économiser et de commencer à acheter mes premières actions.

Aujourd'hui, après avoir mis un peu d'argent de côté mois après mois, après avoir aussi traversé deux terribles marchés baissiers, qui ont prolongé mon voyage bien malgré moi d'une dizaine d'années, je suis arrivé à un stade où mes placements me rapportent, en revenus et plus-values, plus que mon activité salariée.

Un cap psychologique majeur

Psychologiquement parlant, c'est un cap très important. Cela signifie que désormais mon travail va peser de moins en moins lourd non seulement sur ma santé financière, mais surtout sur mon bien-être mental.

Je ne peux certes pas me permettre encore de cesser complètement mon activité, puisqu'une grosse partie des gains venant de mes investissements proviennent de plus-values non réalisées. Celles-ci sont évidemment de nature très fluctuante, au contraire des dividendes. Peu importe. Quand je mesure le chemin parcouru, je me dis que le plus dur est derrière moi.

Capacité d'investir transformée

Ma capacité d'investir s'est considérablement renforcée depuis mes tous débuts. Avant je devais épargner de nombreux mois avant de pouvoir prendre une seule position. Aujourd'hui, grâce à mon épargne et aux dividendes touchés, je dispose en permanence de liquidités.

Du focus épargne au focus investissement

Au début de mon aventure, je concentrais mon attention principalement sur l'épargne. Maintenant je n'y prête presque plus attention. Je ne dilapide bien sûr pas tout ce qui rentre, mais les bases que j'ai posées il y a de cela des années sont toujours là et me permettent sans réfléchir et sans avoir l'impression de me priver de continuer à créer de la richesse.

Aujourd'hui, c'est plutôt l'investissement qui m'occupe l'esprit. Avec des liquidités en suffisance, je me dois en effet d'être à l'affût des opportunités, aussi rares soient-elles. Je n'ai plus à attendre d'avoir des fonds disponibles pour acheter.

Canne à pêche ou chalutier

Lorsque le marché aura subi une nouvelle correction, je serai capable d'aller cueillir les poissons non plus avec une canne à pêche, mais avec un chalutier. En fonction de la date, de l'ampleur et de la durée de la correction, il s'agira pour moi alors de décider si oui ou non je veux voler de mes propres ailes.

À suivre dans les prochains épisodes.


Note rétrospective (décembre 2025)

En relisant cet article de juin 2018, je me revois à ce moment charnière. Sept ans et demi plus tard, voici le bilan.

Le cap "investissements > salaire" était-il durable ?

En juin 2018, j'atteignais pour la première fois le point où mes investissements (revenus + plus-values) rapportaient plus que mon salaire. J'avais raison de qualifier ça de "cap psychologique majeur". Ce n'était pas un pic temporaire : cette situation s'est confirmée et amplifiée les années suivantes.

Évolution épargne → investissement :

Cette transition que je décrivais - de "focus épargne" à "focus investissement" - s'est poursuivie après 2018. Aujourd'hui en 2025, je ne pense pratiquement plus à l'épargne (les bases automatiques posées il y a des années tournent toujours). Mon esprit est entièrement sur l'optimisation des investissements, les stratégies quantitatives, les nouvelles opportunités. C'est un luxe mental que seul le temps et l'accumulation permettent.

Le message pour les lecteurs :

Le cap "investissements > salaire" est psychologiquement déterminant. Quand vous l'atteignez, même si vous ne pouvez pas encore démissionner, quelque chose change profondément dans votre rapport au travail. Vous savez que c'est une question de temps, plus une question de "si". En juin 2018, je ne pouvais pas encore démissionner. Mais je savais que c'était proche. Cette certitude change tout. Tenez bon, le cap arrive. Et quand il arrive, savourez-le.

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6 réflexions sur “Journal d’un futur rentier (58) : 18 ans de parcours”

  1. Joli travail, on voit que tu profites de plus en plus de l’effet boule de neige. C’est magnifique de voir ses intérêts produire des intérêts, qui feront eux-mêmes à leur tour des petits, etc.

    Est-ce que tu inclus tes revenus immobiliers quand tu parles de tes placements?

  2. Laurent Martin

    Bravo! Beau parcours. Cela ne tombe pas du ciel: pour y arriver, cela demande constance, effort et discipline, de même que beaucoup de temps pour se former, s’informer, réfléchir et analyser. Certains l’oublient.

  3. Philippe de Habsbourg

    Hé ben moi, j’ai envie d’être sur ce chalutier doré en même temps que toi! Malgré mon mal de mer…

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