Dernière mise à jour : novembre 2025
Novartis : géant pharmaceutique suisse du SMI
Novartis est née de la fusion de Ciba-Geigy et Sandoz en 1996 à Bâle. Avec une capitalisation boursière de près de 200 milliards de francs suisses, Novartis figure parmi les plus grandes entreprises pharmaceutiques mondiales et représente un pilier du Swiss Market Index (SMI).

En octobre 2023, Novartis a finalisé la scission de sa division Sandoz (génériques), marquant un tournant stratégique majeur. La société se concentre désormais exclusivement sur les médicaments innovants à forte valeur ajoutée, notamment en oncologie et en immunologie.
Fondamentaux financiers et performance boursière
Chiffres clés
Novartis démontre une solidité financière remarquable :
- Chiffre d'affaires annuel : Environ 44 milliards CHF (2024)
- Marge opérationnelle : Supérieure à 31%
- Free cash-flow : Régulier, en progression et substantiel, permettant dividendes et rachats d'actions
- Endettement :
- Maîtrisé avec un ratio dette/fonds propres de 0.72, mais avec une tendance à progresser depuis plusieurs années
- Toutefois : la couverture des intérêts par l'EBIT est excellente (près de 15x) et elle aussi en progression
Le titre Novartis est côté en CHF sur le SMI, offrant une exposition au secteur pharmaceutique sans risque de change pour les investisseurs suisses. Cette caractéristique est précieuse dans un portefeuille diversifié, même si l'entreprise réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires en devises étrangères.
Politique de dividendes : croissance durable
Novartis affiche un historique impressionnant de dividendes croissants sur plus de 25 années consécutives, une performance qui place l'entreprise parmi les "dividend aristocrats" européens.
Caractéristiques du dividende
- Rendement actuel : 3,4% (attractif pour une blue chip)
- Taux de distribution : Environ 54% du bénéfice net, offrant une marge de sécurité
- La couverture du dividende par rapport au CF (40%) et par rapport au FCF (45%) est encore meilleure
- Le payout ratio du dividende par rapport à ces trois fondamentaux a eu tendance à baisser ces dernières années, ce qui donne de la marge pour des augmentations futures
Cette politique de dividende reflète la génération de cash-flow solide de Novartis et l'engagement du management envers les actionnaires. Le taux de distribution modéré laisse également de la marge pour financer la R&D, des acquisitions stratégiques et le rachat d'actions.
Ce dernier point est d'ailleurs une caractéristique notable de l'entreprise bâloise, qui réduit progressivement, depuis 2013, le nombre d'actions en circulation, est de manière non négligeable. Le shareholder yield, qui combine le rendement en dividende avec le rachat d'actions, est d'ailleurs très intéressant, avec près de 8%.
Analyse value investing : valorisation et opportunités
Métriques de valorisation
D'un point de vue value investing quantitatif, Novartis présente des caractéristiques contradictoires :
- P/E ratio : 16.5 (correct et inférieur à la moyenne de l'industrie)
- Price-to-Book : 5.6 (élevé et supérieur à l'industrie)
- Price-to-Sales : 4.3 (élevé et légèrement supérieur à l'industrie)
Le P/B élevé reflète certes la valeur des intangibles (brevets), toutefois il est au plus haut depuis 20 ans. La situation est presque similaire en ce qui concerne le P/S, qui proche de ses records historiques.
Ce décalage entre valorisation intéressante du point de vue des bénéfices (et aussi du dividende) et des ventes / valeur comptable semble a priori incohérente. Pourtant elle s'explique assez facilement :
- Une grosse partie de la valorisation de Novartis s'explique par des actifs immatériels issus de la R&D (brevets). Le P/B élevé reflète directement la prime qu'accordent (à tort ou à raison) les investisseurs pour ces intangibles.
- La marge nette du géant pharmaceutique est considérable, avec 26.4%. Elle explique directement le clivage en un P/S élevé et un P/E abordable.
Avantages compétitifs durables
Novartis possède plusieurs "moats" économiques solides :
- Pipeline de médicaments innovants : Brevets protégeant des blockbusters (Cosentyx, Entresto, Kesimpta)
- Expertise R&D : Investissements massifs en recherche
- Réglementation : Barrières à l'entrée élevées dans la pharma
- Économies d'échelle : Capacité de production et distribution mondiales
Risques et points d'attention
Exposition aux devises
Paradoxalement, bien que côté en CHF, Novartis reste sensible aux fluctuations USD/CHF. Lorsque le franc suisse se renforce, les revenus générés en dollars perdent de la valeur une fois convertis, impactant les résultats publiés. Ce risque doit être pris en compte dans l'allocation d'actifs.
Ce risque de change est d'autant plus significatif que les États-Unis représentent environ 35-40% du chiffre d'affaires de Novartis, constituant le premier marché individuel de l'entreprise. Toute volatilité importante du dollar impacte donc directement les résultats consolidés.
Pression politique sur les prix aux États-Unis
Un risque majeur et croissant pour Novartis concerne la pression politique américaine sur les prix des médicaments. Avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en 2025, cette problématique s'intensifie significativement.
L'administration Trump 2.0 affiche une volonté claire de réduire drastiquement les coûts de santé pour les Américains, et les pharmas sont dans le viseur. Les menaces incluent :
- Négociations de prix agressives : Extension du pouvoir de négociation de Medicare sur davantage de médicaments
- Importations parallèles : Autorisation d'importer des médicaments moins chers depuis le Canada ou l'Europe
- Plafonnement des prix : Indexation potentielle des prix américains sur ceux pratiqués en Europe
- Transparence forcée : Obligation de publier les prix dans les publicités télévisées
Pour Novartis, dont les médicaments innovants (Cosentyx, Entresto, Kesimpta) affichent des prix élevés justifiés par des investissements R&D massifs, toute réduction substantielle des prix US de 20-30% impacterait directement la profitabilité et la capacité à financer le pipeline de recherche.
Ce risque est partiellement compensé par la diversification géographique (Europe, Chine, marchés émergents), mais reste une épée de Damoclès sur l'ensemble du secteur pharmaceutique.
Tensions commerciales et menaces douanières
Un nouveau risque géopolitique est apparu fin 2024 : les menaces de droits de douane américains sur les produits suisses, incluant potentiellement le secteur pharmaceutique. Bien que traditionnellement épargnées, les pharmas suisses ne sont plus totalement à l'abri.
Face aux pressions de l'administration Trump concernant le déficit commercial américain, Novartis et les autres géants pharmaceutiques helvétiques (Roche, Lonza) ont dû s'engager sur des investissements massifs aux États-Unis pour maintenir leur accès privilégié au marché américain. Ces engagements incluent :
- Construction de nouvelles usines : Investissements dans des sites de production américains (emplois locaux)
- Centres de R&D : Renforcement des capacités de recherche sur sol américain
- Transferts de technologie : Localisation de certaines productions stratégiques
Impact financier : Ces investissements "forcés" représentent plusieurs milliards de dollars sur 5-10 ans, réduisant la flexibilité d'allocation du capital. Ils pourraient peser sur les marges à court terme, même s'ils sécurisent l'accès au marché américain à long terme.
Incertitude persistante : Rien ne garantit que ces engagements suffisent à éviter définitivement des droits de douane futurs. Le risque politique américain devient structurel pour les pharmas suisses, introduisant une volatilité accrue dans la visibilité business.
Autres risques sectoriels à surveiller
- Expiration de brevets : Perte d'exclusivité sur certains médicaments clés (cliff de brevets), avec arrivée de génériques/biosimilaires
- Pipeline R&D : Succès ou échecs des essais cliniques phase 3 (probabilité de succès ~60% pour phase 3 en pharma)
- Concurrence biosimilaires : Érosion des parts de marché sur les médicaments biologiques après expiration des brevets
- Réglementation européenne : Évolutions des approbations EMA et pression sur les prix dans les pays européens en difficulté budgétaire
- Marchés émergents : Volatilité accrue en Chine et dans les pays en développement (régulation, change, instabilité politique)
Synthèse : un profil de risque en mutation
Le profil de risque de Novartis a considérablement évolué depuis 2023-2024. Aux risques traditionnels du secteur pharmaceutique (brevets, R&D, réglementation) s'ajoutent désormais des risques géopolitiques et politiques américains structurels qui pèsent sur la visibilité long terme.
Ces nouveaux risques ne remettent pas en cause la solidité fondamentale de Novartis, mais ils justifient :
- Une valorisation plus prudente (multiple P/E inférieur aux moyennes historiques)
- Une diversification accrue au sein du portefeuille
- Une surveillance rapprochée des développements politiques US
Pour les investisseurs value, ces risques peuvent aussi créer des points d'entrée attractifs lors de corrections si le marché surréagit aux annonces politiques, tant que les fondamentaux long terme (pipeline, brevets, génération de cash) restent solides.
Performance historique et comparaison SMI
Novartis est un poids lourd du SMI, représentant environ 15-20% de l'indice selon les périodes. Le titre suit généralement l'évolution de l'indice helvétique, tout en offrant une volatilité légèrement inférieure grâce à son secteur défensif.
Sur 20 ans, Novartis a délivré une performance totale (dividendes réinvestis) compétitive, surperformant légèrement l'indice helvétique (CAGR 7.08% vs 6.23%), tout en sous-performant légèrement des leaders américains comme Johnson & Johnson (CAGR 7.37%)
Novartis post-Sandoz : nouvelle ère stratégique
Le spin-off de Sandoz en 2023 marque une transformation stratégique profonde. Novartis se recentre sur les médicaments brevetés à haute marge, abandonnant le segment des génériques moins rentable. Cette stratégie devrait améliorer les marges opérationnelles et permettre une allocation de capital plus efficace vers la R&D innovante.
Les investisseurs doivent cependant surveiller la capacité de la nouvelle Novartis à maintenir sa croissance sans l'apport stable (mais à faible marge) des génériques Sandoz.
FAQ : Investir dans Novartis
Novartis est-elle un bon investissement pour les dividendes ?
Oui, avec plus de 25 ans d'augmentations consécutives et un rendement de 3.4%, Novartis convient aux investisseurs recherchant des revenus réguliers et croissants. Le taux de distribution modéré (54%) offre une bonne sécurité.
Quels sont les principaux risques d'investir dans Novartis en 2025 ?
Les risques ont évolué et sont désormais multiples : (1) Pression politique américaine sur les prix des médicaments avec l'administration Trump qui menace de réductions de 20-30% ; (2) Menaces de droits de douane ayant forcé des investissements massifs aux USA ; (3) Expirations de brevets sur médicaments clés ; (4) Force du franc suisse qui pèse sur les revenus en USD (35-40% du CA). Le profil de risque s'est complexifié avec une composante géopolitique désormais structurelle.
Comment Novartis protège-t-elle son accès au marché américain ?
Face aux menaces de droits de douane, Novartis a promis des investissements colossaux aux États-Unis : nouvelles usines, centres de R&D, création d'emplois locaux. Ces engagements de plusieurs milliards sur 5-10 ans sécurisent l'accès au premier marché mondial, mais réduisent la flexibilité financière à court terme. L'incertitude demeure sur l'efficacité long terme de cette stratégie face à l'imprévisibilité politique américaine.
La pression sur les prix pharmaceutiques est-elle durable ?
Oui, cette pression est structurelle et bipartisane aux USA. Démocrates et Républicains convergent sur la nécessité de réduire les coûts de santé, même si les méthodes diffèrent. Pour Novartis, cela implique une érosion progressive des marges américaines (principal marché), compensée partiellement par la croissance en Europe et marchés émergents. Les investisseurs doivent intégrer ce "nouveau normal" dans leurs valorisations.
Novartis ou Roche : quelle action pharmaceutique suisse choisir ?
Les deux sont des leaders mondiaux avec des profils différents. Novartis offre généralement un meilleur rendement en dividendes (3.4% vs 3% pour Roche), tandis que Roche mise davantage sur la croissance et domine l'oncologie. Face aux risques géopolitiques similaires, une diversification avec les deux peut être pertinente, ou privilégier Novartis pour les revenus et Roche pour la croissance.
Comment le spin-off de Sandoz affecte-t-il les actionnaires ?
Les actionnaires de Novartis ont reçu des actions Sandoz proportionnellement à leur participation. La nouvelle Novartis est plus focalisée et devrait afficher de meilleures marges, bien que moins diversifiée. Le recentrage sur les médicaments innovants la rend plus exposée aux pressions politiques sur les prix, mais aussi mieux positionnée pour défendre ses marges via l'innovation.
Le dividende de Novartis est-il menacé par ces nouveaux risques ?
Non à court-moyen terme. Avec un taux de distribution de 54% et un free cash-flow solide, Novartis dispose d'une marge confortable. Les investissements forcés aux USA et la pression sur les prix pourraient ralentir la croissance du dividende, mais pas menacer sa pérennité. La politique de dividende croissant reste un engagement fort du management, même en environnement difficile.
Conclusion : Novartis dans une stratégie d'investissement
Novartis représente une option intéressante pour les investisseurs value recherchant une exposition au secteur pharmaceutique avec un profil risque/rendement équilibré. L'entreprise combine croissance modérée, dividendes fiables et leadership sur des segments thérapeutiques porteurs.
La valorisation du titre est attractive du point de vue des bénéfices et du dividende. Toutefois, en regard de la valeur comptable et des ventes, elle se situe à un niveau élevé d'un point de vue historique et par rapport au reste de l'industrie. Il vaut donc mieux attendre une correction et/ou prendre position en plusieurs fois (stratégie DCA).
Pour les investisseurs suisses, l'avantage d'un titre côté en CHF versant des dividendes en francs suisses est non négligeable, même si l'exposition économique reste largement internationale.
Dans le cadre d'une stratégie d'investissement diversifiée, Novartis peut servir de "position de cœur" (core holding) dans la poche actions suisses d'un portefeuille équilibré.
Note : Cet article constitue une analyse éducative et ne représente pas un conseil d'investissement personnalisé. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.
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Salut Jérome,
Très prometteuse cette action par contre malgré que j’ai lu ton ebook, je ne comprends pas trop la partie lié à la monnaie.
L’un des intérêts de Novartis est qu’elle est suisse et donc qu’elle devrait amener de la diversification à un portfolio très axé actions US, ce qui est un peu normal quand on investit dans des dividendes croissants. Néanmoins, on constate que le cours de Novartis est sensible aux variations du dollar. Lorsque la paire USD/CHF baisse, la valeur en CHF de Novartis baisse aussi. Cela est normal étant donné que les coûts fixes de la société sont payés en francs suisses et qu’elle exporte énormément. Le but recherché de diversification face au USD n’est donc pas atteint. Par contre la société offre indéniablement d’autres avantages.
Bonjour
Je trouve deux titres novatis en suisse sur la plateforme
Il y a NOVARTIS N (NOVN) et NOVARTIS N 2L (NOVNEE) à quoi correspond le deuxième classé dans la catégorie actions ?
Cordialement
le titre Novartis se négocie à la bourse suisse sous NOVN
NOVNEE est une ligne de rachat d’actions avec comme acheteur exclusif Novartis
http://www.novartis.com/investors/shareholders-information/share-buy-back/current-program.shtml
vous ne pouvez pas trader cette position
Ok merci Jerome
Par ailleurs que suggéreriez vous pour initier 7 positions diversifiées en terme monétaire de 2 à 5000 euros chacunes. Placement long terme bien sur.
Cordialement
Vous trouverez des idées dans mes deux stratégies :
http://www.dividendes.ch/portfolio/
http://www.dividendes.ch/ex-us-international-etfs-and-dividend-stocks/
je verrais bien par exemple : CLX, CL, MCD, HRL, NESN.VX, EMMN.SW, BELL.SW
si vous souhaitez vraiment varier les monnaies choisissez ENB.TO et SAN.PA à la place d’un ou deux des titres ci-dessus, mais il faut savoir que les titres US indiqués ci-dessus bénéficient traditionnellement d’une baisse du billet vert et se protègent donc de leur propre risque de monnaie
ok je vais regarder.
Cordialement
Bonjour,
Mon épouse vient d’hériter de 8000 titres Novartis et ne possède rien d’autre. Je souhaite lui constituer un portefeuille d’une vingtaine de lignes d’actions américaines (50%) Suisses (40%) et Europennes en euros (10%). L’objectif est de rechercher des titres dont le dividendes est régulièrement croissant et en prenant un minimum de risque à LT. Je viens de lire des analyses assez préoccupantes sur Procter et Gamble et surtout sur Johnson et Johnson. Auriez vous des recommandations actualisées sur quelques titres.
Le portefeuille serait détenu en suisse, mon épouse y travaille et est suissesse.
Merci
Bonjour Patrick
8000 Novartis, y a pire comme héritage 😉
Avez-vous regardé mes stratégies :
http://www.dividendes.ch/portfolio/
http://www.dividendes.ch/ex-us-international-etfs-and-dividend-stocks/
Toutes les données sont actualisées chaque dimanche matin. Pour les commentaires complets j’essaie de les mettre à jour une fois par année… il y a beaucoup de titres ! Je suis certes moins chaud pour JNJ, mais je trouve que PG est une société de très bonne qualité.
Bonjour Jerôme,
Effectivement, j’ai pris connaissance de vos liens après avoir posté. Vos tableaux sont extrêmement intéressants et je vous en remercie.
Petite question annexe : Savez vous s’il existe en Suisse, comme en France avec Bourse Direct ou Blinck par exemple, des brokers où l’on peut passer directement ses ordres sur un compte titre à partir de chez soi par internet? Est-ce que c’est possible par exemple si l’on ouvre un compte titres à l’UBS ? Auriez vous dans ce cas un établissement que vous conseilleriez sur Genève ?
Merci
Bonjour Patrick
Merci pour votre feedback. Toutes les banques proposent cette prestation. Il faut juste un compte titres avec option netbanking.
Après si vous voulez faire beaucoup d’ordres, il y a les brokers comme tradedirect et swissquote qui ont tous les deux bonne réputation.
Personnellement je préfère passer par ma banque car je ne suis pas un trader très actif comme vous avez pu le constater.
Pour les banques je conseille d’éviter les gros calibres internationaux comme UBS et CS. Il y a des plus petites banques comme les banques cantonales, la Raiffeisen ou la banque Migros qui sont bien.
Merci Jérôme,
C’est bien ce que je pensais. Je constate d’ailleurs que nous fréquentons les mêmes forum d’investisseurs…heureux.
Je suis nouveau sur votre forum, mais je compte le consulter avec assiduité. J’espère que vous n’aller pas vous lasser, car pour avoir été 4 ans modérateur sur un autre site, je sais que le bénévolat à ses limites.
Bon courage et au plaisir d’échanger avec vous
tant que j’ai des idées y a pas de souci 😉