En 25 ans, je suis passé de mon premier salaire à une vie sans emploi, financée entièrement par mes revenus passifs. Voici les 7 étapes concrètes de ce parcours, avec les dates réelles et ce qu'il me reste à accomplir.

Les étapes franchies depuis 1998
En 2016, je vous parlais des étapes de l'indépendance financière. Voici mon parcours réel :
- 1998 - Solvabilité financière (étape 1) : mon premier vrai emploi.
- 1999 - Stabilité financière (étape 2) : constitution d'un fonds de secours et absence de mauvaises dettes (étape 3).
- 2010 - Sécurité financière (étape 4) : utilisation de mon deuxième pilier pour amortir ma résidence principale, puis mise en location. Premiers dividendes croissants.
- 2012-2015 - Barista FIRE puis Coast FIRE : réduction progressive de mon taux d'activité salarié et de mon épargne.
- 2017 - Indépendance financière totale (étape 5) : mes placements génèrent suffisamment de revenus. Concrétisé par la cessation définitive de mon activité salariée en 2021.
Où j'en suis aujourd'hui
Depuis 2021, mon niveau de vie est resté stable. J'assume toutes mes dépenses grâce à mes actifs, sans salaire. Mais je n'ai pas encore franchi le stade 6 : la liberté financière, où l'on peut dépasser son ancien train de vie salarié.
En réalité, je pourrais déjà le faire financièrement. Cependant, après des années à épargner, apprendre à dépenser sereinement est un vrai défi psychologique. C'est un aspect que j'avais sous-estimé.
Cap sur l'abondance financière
Il me reste la dernière étape : l'abondance financière. C'est le stade où l'on peut vivre confortablement avec une marge de sécurité importante, sans jamais se soucier de l'argent.
Et vous, où en êtes-vous dans votre parcours ?
Chaque étape compte. Que vous visiez la stabilité financière ou l'indépendance totale, l'essentiel est d'avancer régulièrement. Partagez votre situation en commentaire.
Pour aller plus loin : consultez mon guide complet sur les étapes de l'indépendance financière et découvrez toutes mes ressources FIRE.
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Salut Jérôme, merci pour ton poste ! Intéressant ces différents paliers, ca donne le cap ;). De mon côté, je dirais que je suis au stade de « la sécurité financière » actuellement et en visée l’indépendance financière (partielle) d’ici 7-8 ans.
Je vais amortir cette année ma RP grâce à ma LPP et je prévois de me réendetter dans un investissement locatif. En parallèle, je vois aussi mes revenus passifs augmenter mais ils restent relativement raisonnable / nos revenus salariés et je préfère les réinvestir actuellement. Par encore sûr de « lâcher » complètement mon activité principale comme tu l’as fait comme mon job me donne déjà « beaucoup » de liberté et de flexibilité et que j’y trouve aussi mon compte dans mes activités, mais le réduire p.ex. à un 50% maximum c’est au moins un 1er objectif que je me fixe (d’où mon objectif d’indépendance financière « partielle »!). A suivre!
Bravo, l’exemple récent de Crédit Suisse nous prouve, s’il est encore nécessaire, que les caisses de pension ne sont pas la solution.
C’est même ce qu’il faut faire! Réduire peu à peu son activité, pour prendre ses marques et ne pas payer trop d’impôt, à cause de l’addition des revenus du travail et des revenus passifs. J’ai fait pareil par rapport à mon activité lucrative, avant de l’arrêter complètement.
Bonjour Jérône,
merci pour tes retours.
Effectivement le 50% d’activité salarié principale est l’objectif et la baisse doit être graduelle.
Par contre, à ton niveau, je me demandais comment tu « gérais » actuellement ta phase de « retrait » pour te verser des revenus passifs ?
« Vis-tu » que de dividendes boursière ou puises-tu également dans des ventes d’actions? Quel pourcentage cela représente / autres revenus immobiliers ou accessoires (tel que ton livre ou site web ou autre « side business »)?
Au risque de te surprendre (et ça m’étonne moi-même encore), je n’ai non seulement pas eu à ponctionner sur mon capital, mais également pas mes dividendes. En effet, j’avais sous-estimé :
1) le montant des dépenses professionnelles, repas à l’extérieur liés au job, etc.
2) ce que j’arrive à économiser aujourd’hui car j’ai le temps de le faire moi-même (bricolage, cuisine, etc.=
3) les revenus issus de mon activité accessoire, qui s’est développé plus que ce que je pensais
Donc je vis pour l’instant seulement sur mes revenus immobiliers et sur ma petite activité accessoire. J’aurais pu donc cesser mon activité lucrative plusieurs années plus tôt.
Aujourd’hui je suis dans une démarche où mon but est plutôt de limiter l’essor de mon activité accessoire (mon objectif a toujours été de réaliser au max 15h par semaine, et là je suis déjà trop haut).
Donc j’en suis déjà à la liberté financière, car de facto, si on considère les revenus issus de mes valeurs mobilières que je n’utilise pas pour l’instant, mon niveau de vie pourrait déjà être plus élevé que ce qu’il était lorsque j’étais salarié. Mais, toujours prudent, j’attends encore de voir quelles seront les implications fiscales exactes de ces gros changements dans ma vie, même si je ne m’attends pas à de grosses surprises.
Quand à l’abondance financière, autrement dit la grande vie, on patientera encore un peu 🙂