Passer de fourmi à cigale : la liberté financière

Il y a un an à peine, je m'étais fixé l'objectif de passer, en 2024, du stade de l'indépendance financière, acquise en 2021, vers celui de la liberté financière. Ce qui distingue les deux, c'est essentiellement une élévation du niveau de vie.

Tandis que le passage du salariat à l'indépendance financière vise à maintenir un niveau de vie identique, sans travailler, celui de la liberté financière vise à vivre avec des moyens qui vont au-delà de ceux qui étaient octroyés jusque-là. Il s'agit de la sixième et avant-dernière étape des stades de l'indépendance financière.

Si je peux me permettre de le faire aujourd'hui, aussi peu de temps après avoir passé la dernière étape, c'est d'abord parce que j'avais pris une marge de sécurité très importante avant de cesser totalement mon activité salariée.

J'avais sous-estimé en effet certaines économies engendrées par le passage de salarié à "rentier". Par exemple, les dépenses "professionnelles", liées directement ou indirectement à mon ancienne activité dépendante, étaient finalement plus importantes que prévu. J'en n'avais pas conscience lorsque j'avais la tête dans le guidon, mais il y a plein d'activités coûteuses inutiles qui disparaissent d'elles-mêmes lorsqu'on arrête de travailler. Il y a aussi, a contrario, plein de choses qu'on a à nouveau le temps de faire soi-même, comme bricoler et cuisiner, ce qui permet de dépenser moins. Enfin, les revenus issus de ma petite activité accessoire indépendante sont également plus importants que prévu.

L'autre point que je n'avais pas pris en compte, c'est l'envolée des cours boursiers. J'avais toujours imaginé le pire scénario, celui où le marché des actions s'écroule juste après avoir quitté le salariat. C'est d'ailleurs malheureusement une expérience assez fréquente : notre fortune est au maximum après de nombreuses années d'envolée boursière et c'est là qu'on décide d'arrêter de travailler, alors que les multiples de valorisation sont au maximum et que le risque de correction baissière l'est tout autant. Dans les faits, ça c'est effectivement passé comme ça pour moi, puisqu'en 2022 le marché s'est passablement contracté. Mais, non seulement mon portefeuille a bien tenu le cap durant cette période, mais surtout, il a repris de belles couleurs juste après, comme le marché. Mieux, il s'est même considérablement renforcé ces derniers mois.

Donc aujourd'hui, il est temps de consacrer plus de moyens financiers au temps à disposition que j'ai acquis en quittant mon activité salariée.

Quand je travaillais à 100%, je vivais dans le culte de la délégation. Comme cadre, je déléguais les tâches à "faible valeur ajoutée" (en réalité celles qui m'emmerdaient) à mes collaborateurs. En dehors du travail, c'était pareil, par manque de temps, mais aussi d'envie, je faisais faire à autrui presque tout : je mangeais énormément au restaurant, j'avais une femme de ménage, j'appelais des ouvriers chaque fois qu'il fallait réparer un truc.

Au fur et à mesure que je me rapprochais de l'indépendance financière, et que je baissais mon taux d'activité salariée, j'ai commencé à faire de plus en plus de choses moi-même : cuisine, tâches domestiques, bricolage, etc. J'avais plus de temps à disposition et c'était l'occasion non seulement de réaliser des économies, mais aussi d'acquérir de nouvelles compétences.

J'ai aimé cette époque de ma vie, car elle m'a permis d'apprendre beaucoup de nouvelles choses et de voir le monde sous un nouveau jour. Mais je n'ai pas envie de passer le reste de mon existence en tant que fée du logis ou concierge de luxe. Surtout que les moyens sont là. Je préfère m'imaginer en tant que client d'hôtel, où toutes les tâches qui m'emmerdent sont prises en charge par quelqu'un d'autre. En quelque sorte, je repasse en mode délégation. La différence, c'est que cette fois, je n'ai pas à travailler 5 jours sur 7 pour le faire. C'est comme si j'étais en vacances toute l'année.

J'ai le temps, j'ai les moyens, alors autant en profiter. C'est le moment d'enterrer définitivement la petite fourmi travailleuse et de laisser chanter (à nouveau) la cigale qui est en moi.

 

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2 réflexions sur “Passer de fourmi à cigale : la liberté financière”

  1. Philippe de Habsbourg

    Excellent la 6e étape, tu pourras t’acheter le vrai pot de Nutella au lieu de la marque maison sans nom de l’épicerie ! haha je blague, tant qu’à augmenter ton niveau de vie, vas y plutôt avec une marque de luxe italienne sans huile de palme 😛

    Profite bien de ton nouveau style de vie! Comptes-tu remplacer ta consommation d’eau par du Champagne?

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