A relire mes derniers posts, je me rends compte que je me suis un peu trop défoulé sur le monde du travail à défaut de me tourner vers mon seul et véritable objectif : l'indépendance financière. Bien entendu, cette quête est principalement due à mon désamour du monde professionnel actuel, mais il ne sert à rien de crier au loup sans cesse, il vaut mieux affronter les problèmes, ou les fuir, selon les circonstances. La fuite, n'est pas forcément une preuve d'échec ou de manque de témérité. Parfois en effet, l'environnement est à ce point défavorable, qu'il vaut mieux tout recommencer à zéro plutôt que de se battre inutilement contre vents et marées.
Tandis que je passais cette dernière année à suer comme un forcené sur ma place de travail, j'en avais presque oublié que la bourse n'avait fait que grimper. Je regarde aujourd'hui la performance de mon portfolio et j'en suis presque abasourdi. Je n'ai rien fait pour ça, aucun achat, aucune vente, et c'est à peine si j'ai surveillé ce qu'il se passait avec mes titres. Mes petits dividendes rentraient, ça me suffisait. Et au final je dois dire que cette performance me laisse un peu rêveur, songeur, mais aussi dubitatif. J'ai déjà assez connu de déconvenues en bourse pour ne pas me méfier lorsque tout paraît trop beau pour être vrai.
Bref, du côté de mes titres ça va bien, même très bien. En plus de la plus-value, les revenus tirés sous forme de dividendes continuent également à grimper. Pour l'instant je suis parfaitement dans les rails qui me conduisent vers l'indépendance financière. De plus, tandis que je travaillais tel l'esclave depuis plusieurs mois, je suis parvenu à amasser quelques économies intéressantes, utilisables à la prochaine correction du marché. J'ai un peu l'impression d'être la fourmi qui attend patiemment que la bise pointe le bout de son nez.
La roue tourne. Cela fait pas mal de temps que je trime et que je me fais exploiter, mais j'ai tenu bon le cap et là je commence à voir le fruit de mes efforts.
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La patience est toujours récompensée. Bonne continuation vers ton indépendance financière.
merci Fred !
La plupart des études montrent que les investisseurs sur-estiment leur capacité de timing. Le buy&hold convient mieux à la majorité des investisseurs non institutionnels.
Entièrement d’accord avec Lionel, le bon timing est extrêmement difficile à avoir, cependant il faut arriver à se renforcer dans les entreprises que l’ont a choisies dans les moments de turbulences, ce qui n’est pas toujours évident psychologiquement car le doute est souvent présent. La notion psychologique est un des points essentiel dans l’investissement boursier.
Il faut beaucoup de maturité en bourse pour ne pas s’extasier devant les rendements indécents durant certaines périodes, avec pour conséquence néfaste de vouloir acheter à tours de bras, et à l’inverse pour garder la tête froide lorsque les marchés s’écroulent et que tout le monde panique. C’est dans ces derniers moments que l’investisseur value orienté à long terme peut tirer son épingle du jeu. Ce n’est pas du trading, ni vouloir faire du timing, c’est juste du bon sens et la volonté de vouloir faire de bonnes affaires.
Bonjour Jérôme,
Effectivement vos derniers posts étaient quelques peu “enflammés” au regard du monde du travail… :). Rien d’étonnant à mon sens, pense fortement que la plupart d’entre nous connaissent comme vous régulièrement des périodes professionnelles plus ou moins fastes.
Etant complètement débutant dans le domaine des dividendes, (un peu plus calé en immobilier), j’aurais une question concernant votre objectif s’il vous me le permettez: quel est votre objectif mensuel en termes de montant de rentes financières par dividendes? Ou en etes vous actuellement au regard de cet objectif?
Excusez cette question directe, mais cela me permettrait d’avoir une valeur réelle en tête à la lecture de votre blog.
Merci d’avance, Bien cordialement. Julien
hello Julien
tout est indiqué ici : http://www.dividendes.ch/revenus/
j’en suis à 3.84% de mon objectif sur le dernier trimestre, ce n’est certes pas encore énorme mais je progresse vite, d’autant que j’ai du cash en réserve qui attend une prochaine correction boursière. De plus le deuxième trimestre est toujours bien plus rémunérateur en termes de dividendes. Je compte doubler mon taux d’atteinte de l’objectif d’ici la fin de cette année. Cela dépendra bien sûr si je peux compter sur une correction ou pas. C’est l’avantage d’un investisseur de dividendes, il aime quand la bourse chute 😉