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Hello
Concernant les questions relatives à l’analyse quantitative, merci de les poster dans la partie membres stp.
Merci pour l’input relatif aux cryptos. Je dois dire que je ne suis pas du tout à l’aise avec les plateformes dédiées aux cryptos, même celles aux noms connus que tu cites. Je me vois mal y déposer plus dizaines de milliers de francs. Je fais plus confiance à Interactive Brokers.
Quant à la solution hors réseau, c’est un peu trop geek à mon goût.
J’ai déjà fait un pas énorme en mettant un peu de BTC dans mon portefeuille. Il y a encore peu j’y étais totalement réfractaire. Pour l’instant je m’en tiens à la solution de l’ETN de la bourse de Stockholm. On verra par la suite si j’envisage d’autres alternatives😄
Hello Xavier,
FT est relativement simple à utiliser lorsqu’on a compris son fonctionnement. Lors des achats, tu indiques le nombre de positions, le montant, éventuellement les frais de transaction et éventuellement aussi à partir de quelle source tu finances l’achat (là c’est intéressant justement parce que tu peux acheter depuis différents comptes, en différentes devises, mais pour cela il faut d’abord avoir créé et alimenté ces comptes, comme on va le voir de suite). Attention, quand tu vends, tu ne supprimes surtout pas la ligne ! Car sinon tu perds tout … Il faut passer une transaction « SELL LONG », exactement comme tu l’as fait pour l’achat.
Pour créer des comptes cash c’est tout simple, tu fais comme si tu voulais passer une transaction, comme type d’actif tu choisis cash, puis OPEN, puis tu choisis un nom à ton compte, le montant que tu veux déjà y indiquer et la devise. Tu peux répéter l’opération en fonction du nombre de devises que tu veux t’amuser à gérer. Pour alimenter des comptes pré-existants, tu fais pareil, mais eu lieu d’OPEN tu choisis crédit. Et pour retirer de l’argent, tu choisis… débit. Tout simple.
Attention, sous « settings », tu choisis ta devise de référence pour tout le portefeuille, indépendamment de tes comptes cash. Je pense que c’est de là que vient la confusion pour toi.
Perso, je ne garde jamais de gros montants longtemps en cash en devises étrangères. Mes comptes réels en USD, JPY, EUR, CAD, etc sont lentement alimentés par les dividendes et de temps à autres quand la monnaie s’est bien valorisée par rapport au CHF, je le change en CHF. Donc, j’ai dans les options « manage dividends », j’ai mis : « move to cash holding » et j’ai choisi mon compte en CHF. Ce n’est pas quelques centaines de francs durant quelques temps dans d’autres monnaies qui vont faire une grosse différence. J’aurais pu aussi choisir de « manage manually » pour être plus précis, mais ça m’aurait demandé plus de travail de suivi pour pas grand-chose de plus, ou encore « reinvest » mais je ne réinvestis jamais systématiquement mes dividendes dans les mêmes positions, ou encore « include in return, but not in value », mais je veux savoir l’évolution de mon compte en valeur et encore « dont include dividends », ce qui n’est d’aucun intérêt pour moi.
Le seul cas de figure où j’ai de gros montants en cash en devise étrangère, c’est lorsqu’il y a plusieurs ventes de titres d’une même monnaie étrangère. J’ai connu ceci par exemple en 2018 avec mes titres américains, raison pour laquelle j’ai créé à ce moment un compte USD sur FT « cash open », ce qui m’a permis de mettre les fruits de le vente dans cette monnaie et d’être plus juste dans le suivi de la performance du portefeuille par rapport aux variations du billet vert.
Donc en résumé sauf si tu as de gros montants en devises étrangères, tu n’as pas besoin de te soucier de créer d’autres comptes, mais c’est bien sûr possible.
Bon, quand ils disent 100% physique, même si on peut imaginer l’analogie aux valeurs plus classiques, ça fait quand même sourire quand on parle de cryptos…
Justement les volumes me semblent être le problème avec ABTC, ce qui doit poser problème lors du négoce et/ou impacter assez fortement les coûts de transaction. XBTE se négocie très facilement par contre.
L’achat direct via les plateformes dédiées aux cryptos me posent problème en termes de sécurité et ne me semblent pas dédiées à de grosses transactions. Mais je reconnais ne pas m’y connaître suffisamment. Même si elles ont accquis un certain degré de reconnaissance dans les milieux financiers, les cryptos conservent encore et toujours un côté « geek » qui n’est pas donné à tout le monde. D’ailleurs quand tu parles de stockage hors réseau, pour moi c’est de la science fiction 😉
Joli boulot ! Je vois que tu utilises ABTC pour le bitcoin, vu que tu t’y connais en cryptos, c’est bien ce tracker ? Il a en tout cas l’avantage d’être échangé sur SWX, contrairement à l’ETN XBTE de la bourse de Stockholm. Les volumes journaliers sont suffisants pour négocier facilement ?
Salut
tu peux mettre le lien ce qui nous permettra de nous rendre compte plus précisément de quoi il s’agit car sans voir ce que c’est difficile de comprendre. Précise-nous aussi quel est l’objectif de l’outil
A++
Oui c’est encore une petite position pour l’instant parce que je ne suis pas encore aussi à l’aise avec le bitcoin qu’avec les autres actifs. Néanmoins je dois dire qu’en seulement quelques jours la performance m’a scotché sur la table.
J’ai potassé la moindre pour savoir quel était le meilleur moyen d’en acheter. Les plateformes d’échanges en direct dédiées me semblaient pas assez sûres pour investir dans de gros montants. Cela me semble plutôt utile pour échanger de la monnaie, mais pas pour placer.
Alors j’ai lorgné du côté des futures. On peut le faire via Interactive Brokers. Là, en termes de sécurité c’est blindé. Par contre c’est juste le contraire de la première solution, les montants en jeux sont très importants, à cause de l’effet de levier.
Comme les ETFs n’existent pas encore, au final je me suis rabattu sur le seul instrument négociable en bourse valable que j’ai trouvé, l’ETN XBT de la bourse de Stockholm. Je dois dire que je suis assez étonné en bien au niveau liquidité et frais.
Salut Julien
Et bienvenue !
Merci pour tes compliments pour le site et l’e-book.
Ce sont des vieilles connaissances parmi les titres que tu cites, puisque je les suivais dans le cadre d’un de mes portefeuilles à l’époque.
Intéressant que tu parles des cryptos parce que j’y étais très réfractaire jusqu’à il y a peu mais suite à leur écroulement j’ai commencé à m’y intéresser.
J’ai même ajouté une petite ligne de suivi dans le cadre de mon portefeuille déterminant.
Je cherchais en effet un actif qui soit, comme l’or, décorrellé des autres actifs, mais je n’en trouvais plus, jusqu’à ce que je remarque que le bitcoin possédait cette très rare caractéristique.
Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis…
A++
Jérôme
J’oubliais pour FT:
https://help.ft.com/faq/portfolio-queries/what-is-the-portfolio-tool/
Il faut ouvrir un compte gratuit
Oui je me suis fortement basé sur la liste des dividend artistocrats, sur ce portefeuille long terme je ne veux pas prendre de risque exagéré (oui je sais les actions sont risquées à la base mais je souhaitais diluer ceci avec des big caps). Tu partirais plus sur des mid-caps ? C’est ce que tu proposes avec ton portefeuille déterminant sur lequel on peut s’inscrire pour recevoir les updates ?
Big caps ne rime pas forcément avec sécurité. Tout dépend de leurs fondamentaux et du prix où t’achète. Regarde mon récent post sur General Electric. A l’époque c’était du big de chez big. Swissair aussi. En Europe actuellement ça va au niveau prix sur les big caps, par contre en CH et aux USA c’est trop cher dans l’ensemble. Les entreprises de plus petite taille ont plus de potentiel. Elles peuvent être plus risquées, mais pas forcément. Dans certains cas elles sont même plus sûres que leurs grandes soeurs. Dans le portefeuille déterminant je suis beaucoup axé sur des micro caps. Si tu lis l’e-book, tu comprendras pourquoi et comment les choisir.
En fait quand je vois le rendement des obligations d’état…. ça fait peur ! donc je me suis dit allez je coupe la poire en 2 et pars sur des AAA à A et j’ai entendu dire que le risque sur ce type d’obligations était très faible alors… (peut-être est ce faux, je ne connais rien de rien aux obligations)
Les obligations c’est un peu comme les actions d’un certain point de vue. Elles offrent un coupon, l’équivalent du dividende, et elles peuvent perdre ou prendre de la valeur. Le coupon n’est qu’une partie de l’équation. Ce n’est pas parce qu’elles paient 1% que tu ne gagnes que ça. Les performances des bons du trésor US à long terme depuis les années 1980 ridiculisent même plusieurs actions. Je ne les conseille pas forcément en ce moment car les taux sont très bas et le risque est grand en cas de hausse des taux d’intérêt (qui n’est qu’une question de temps vu l’injection hystérique actuelle de liquidités des banques centrales et gouvernements). Donc viser plutôt des bons du trésor à plus courte échéance. Perso je trouve que les corporates n’amènent rien à un portefeuille car elles sont corrélées aux actions et moins performantes que ces dernières. L’intérêt des obligations gouvernementales c’est qu’elles sont au contraire inversement corrélées aux actions. C’est même le seul instrument qui possède cette caractéristique. Très utile en termes de diversification. Mon e-book te donnera là aussi plus d’infos sur tout ce sujet.
En fait je ne vois pas vraiment quel est l’intérêt d’une telle valeur sur mon portefeuille… Réduire l’effet de volatilité ? Être une sécurité en cas de cataclysme et pouvoir vendre quelques pièces pour les dépenses quotidiennes ? Je n’arrive pas encore à comprendre l’intérêt d’une telle position. Mais si des arguments se présentent je suis prêt à revoir cela!
Oui c’est cela. Encore la diversification, la volatilité et la sécurité. L’or est seul actif qui n’est pas du tout corrélé (ni positivement, ni négativement) à tous les autres actifs. C’est fort appréciable lorsque tout part en couilles. A l’époque j’étais comme toi, je ne comprenais pas l’intérêt de ce placement, mais diverses expériences m’ont amené à réviser mon jugement. Aujourd’hui je ne pourrais plus m’en passer. Voir aussi mon e-book.
Bon week-end !
Hello
Tout d’abord mes félicitations, je vois que tu as très bien pensé ton approche, de manière globale. Je suis assez impressionné par le montant que vous pouvez investir. Il faut dire qu’à deux ça accélère passablement les choses. C’est cool que ta femme soit partante également.
Ce que je trouve intéressant également c’est qu’on voit bien que le portefeuille short term – trading est comme un bac à sable, avec des plus petits montants, et qu’il te permet de faire tes propres expériences.
Je fais aussi parfois ceci quand je teste certaines stratégies, la seule différence c’est que je le considère dans mon portefeuille global, en y allouant une petite tranche. Mais sur le fond c’est exactement pareil.
Concernant IBKR, je ne crois pas qu’il soit possible de splitter sur plusieurs portefeuilles, mais je n’ai jamais vraiment cherché à le faire. Personnellement j’utilise le portefeuille gratuit de FT que je trouve très bien. Il te permet de faire ce que tu prévois, créer plusieurs petits portefeuilles et avoir les résultats globaux pour tout ton patrimoine investi. L’avantage c’est aussi que tu n’es pas tributaire du portefeuille d’un prestataire financier. Tu peux ainsi réunir sur une même plateforme les titres que tu possèdes dans différents établissements.
Concernant le choix des actions, sans rentrer dans le détail, tu es orienté à fond sur les big-caps. La part de techno est aussi importante. Il y a une raison à ces choix ?
Concernant les obligations, pourquoi te limites-tu aux corporate ? Elles sont corrélées aux actions, donc pas optimal d’un point de vue diversification.
Je ne vois pas non plus d’or ? C’est voulu ?
Concernant la composition de ton portefeuille LT perso je dirais que ce qui compte c’est l’allocation globale du patrimoine. Donc essaie d’avoir toujours un peu la même approche, quitte à juste combler les lacunes d’un des tes portefeuilles par un autre.
Pour t’aider dans le choix des ETFs indiciels (et sur l’allocation de manière plus générale), je t’invite à consulter mon e-book. Idem pour le choix des actions. Tu y trouveras aussi des indications sur la manière de commencer en fonction de la taille du capital investi. Dans tous les cas il ne faut pas saupoudrer sur plusieurs actions mais plutôt au début partir sur un ETF.
Enfin, et c’est une remarque que je fais très souvent ici : il est inutile quand on débute de se faire des monstres plans sur la comète et de tout vouloir maîtriser dans les détails de A à Z. La théorie est une chose, la pratique en est une autre. Commence petit et simple, concentre-toi sur une seule approche, vois comment ça se passe, quels sont les résultats et comment tu maîtrises le risque. Quand tu te sens à l’aise, alors augmente progressivement les montants investis. La complexité viendra toute seule, au fur et à mesure de tes expériences et connaissances, et en fonction de la taille du capital. Si tu veux tout maîtriser dès le départ, tu devras à coup sûr revoir tes plans par la suite.
Cela me rappelle un fonds pourri dans lequel j’étais resté coincé plusieurs années. Je ferai bientôt un post à ce sujet.
A vue d’oeil la répartition du portefeuille à l’air pas mal.
Mintos… je ne connaissais pas. Ça a l’air couillu comme truc..
Il y a quelques valeurs que je connais assez bien dans ton portefeuille, que je suivais à l’époque et même certaines que je possédais.
C’est bien orienté français en tout cas 😉
Bienvenue à toi mappleluna,
toujours content de faire la connaissance d’autres rentiers en herbe. Je vois que tu as déjà passablement avancé dans tes réflexions et certaine démarches.
Concernant tes questions :
– fiscalité : comme je le souligne dans l’e-book et sur le site, il ne sert à rien de trop se braquer là-dessus. Tu peux certes optimiser un tant soit peu, mais ça se limite à cela, et tôt ou tard tu dois quand même payer. Il vaut mieux s’orienter sur l’investissement et voir comment on peut dégager les meilleures plus-values possibles avec le moins de volatilité possible. C’est cela la quadrature du cercle. Les aspects fiscaux viennent en tout dernier lieu. Certes, tu peux axer sur des valeurs qui paient peu ou pas de dividendes, afin de diminuer l’impact sur l’IR. Mais si tu dois pour cela arbitrer en faveur de titres qui possèdent des qualités intrinsèques et/ou une valorisation moins intéressantes, alors tu fais fausse route dans tous le cas. De plus, en particulier en phase de retrait, tu devras plus vendre de titres que si tu pouvais compter en partie sur tes dividendes. Ceci augmente un peu le risque d’être considéré comme le fisc comme négociant professionnel, donc au final tu seras aussi taxé sur les plus-values. L’administration fiscale parvient toujours à ses fins…
– portefeuille court-terme, trading, CFD, assurance-vie, PEA : ces sujets sortent de mon domaine de compétences et des thèmes généralement abordés ici, mais peut-être que d’autres lecteurs auront leur mot à dire.
Bon confinement !
Hello
Tu as certes besoin d’outils, mais comme pour n’importe quel ouvrier, ceux-ci doivent être adaptés à ce que tu veux/peux en faire en faire et donc également à ton niveau et à la taille de ton portefeuille.
Comme je l’ai indiqué dans l’e-book, tu peux te limiter à une approche quantitative presque exclusivement. C’est-à-dire que tu ne vas pas t’amuser à passer en revue tous les chiffres annuels de l’entreprise. Tu utilises uniquement quelques critères qui ont fait leurs preuves, et que je détaille dans l’e-book, et tu les utilises pour filtrer des actions et te constituer un portefeuille d’une taille également précisée dans l’e-book (attention de diminuer de ce nombre les ETFs déjà utilisés pour l’allocation d’actifs). Tu peux t’en tenir à un screener gratuit comme FT, en appliquant par la suite la méthode de contrôle de base rapide. Si tu as trop de résultats par rapport à la taille de portefeuille recherchée, il faut être plus restrictif sur certains critères (jouer avec le momentum et/ou la valorisation).
Je pense que pour commencer tu peux déjà y aller avec ceci, c’est déjà très bien. A ce stade il ne faut pas essayer de faire de la surqualité, car au contraire tu risques de te planter. Quand tu te seras familiarisé avec cette approche, si tu le souhaites et si tu en as besoin, tu peux passer à un screener payant. Je ne connais pas finbox. Dans tous les cas il faut pouvoir tester l’outil, que tu aies confiance dans les données et que tu te sentes à l’aise à l’utiliser.
L’analyse fondamentale proprement dite, avec lecture en détail des bilans et résultats financiers, n’est pas obligatoire. L’investissement quantitatif a fait ses preuves et évite nos perceptions très souvent biaisées de la réalité. Mais si tu veux, quand tu seras à l’aise avec toute la démarche précédente, tu peux te servir de l’analyse des données financières comme tout dernier critère de filtrage, après l’approche quantitative. Il n’est pas prouvé néanmoins dans la littérature que cette étape amène une plus-value aux simples quidams des mortels (si tu ne t’appelles pas Graham, Munger ou Buffett), donc si tu le fais c’est plus par passion et te sentir confortable avec la démarche. Mais ça ne sert à rien de le faire si tu n’as pas une pratique déjà confirmée avec les actions. Même Graham à la fin de sa carrière avait commencé à s’intéresser à l’approche quantitative pure et dure, c’est pour dire !!!
Hello
cette question ne peut être répondue en un petit article, ni en une simple mise-à-jour du livre. C’est un monde en soi. Je n’ai exprès par abordé ce point dans mon e-book, aiguillant plutôt le lecteur exprès vers la bible de Graham « Security Analysis« .
Donc soit tu t’y mets, soit tu t’en tiens à de l’investissement quantitif pur. C’est suffisant pour la plupart des investisseurs. Les résultats avec cette approche sont très bons et c’est beaucoup plus simple. Si tu suis la stratégie QVM3 par exemple, les filtres sont déjà très sélectifs et il n’y a pas beaucoup de résultats retournés.
