Journal d’un futur rentier (72)

Il y a encore une dizaine d'années je travaillais comme un forcené, à raison de 60 heures par semaine. Les workaholics, recherchent l'adrénaline offerte par leur job. En ce qui me concerne, je n'avais pas du tout souhaité cette situation. Je la subissais. À un moment donné je commençais à ressentir divers symptômes physiques et psychiques de plus en plus inquiétants. Sans compter que ma vie privée et familiale devenait quasi inexistante. Avant qu'il ne soit trop tard, j'ai heureusement réagi en prenant des mesures afin de réduire mon temps de travail. Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain, mais à force de changements d'employeurs et de négociations relatives à mes horaires je suis parvenu dans un premier temps à revenir à des conditions de travail plus "normales", autour des 40 heures par semaine.

Ce cheminement positif, associé aux revenus de plus en plus importants que je touchais des mes placements, m'ont amené alors à réduire encore plus le temps consacré à mon activité professionnelle. L'année dernière je passais ainsi en dessous du cap psychologique de 30 heures hebdomadaires, soit la moitié de ce qui prévalait lorsque j'avais frisé l'épuisement professionnel.

Réduire son temps de travail et conserver un pied dans la vie réelle

Comme je le précise dans mon e-book, mon but ultime n'a jamais été de cesser totalement de travailler, mais plutôt de conserver une petite activité (de l'ordre de 10 à 20 heures par semaine), histoire

  • d'entretenir des liens sociaux,
  • d'assurer une diversification des revenus,
  • de maintenir un pied dans la vie "réelle",
  • d'assurer encore plus le bien être physique et psychique.

À partir de là, partant du constat que je pouvais désormais me le permettre financièrement parlant, j'avais décidé ce printemps d'entamer une formation afin de me réorienter vers une petite activité accessoire indépendante. Néanmoins, cela ne s'est pas passé comme prévu. J'ai donc dû revoir ma copie en abaissant encore quelque peu le temps de mon activité lucrative. C'est désormais chose faite. Je me situe donc dorénavant plus très loin du prochain cap psychologique de 20 heures hebdomadaires. Il s'agit de la fourchette haute de mon objectif final et également le tiers de ma situation de départ catastrophique.

J'aurais certes préféré suivre la voie d'une petite activité accessoire indépendante. Néanmoins, je mesure désormais avec délectation le chemin parcouru en vue de réduire de mon temps de travail. Je me dis qu'à ce rythme je ne suis plus très loin de mon objectif final.

Réduire son temps de travail
Heures de travail hebdomadaires
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Qu'est-ce qui fait qu'on devient riche et financièrement indépendant ?
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8 réflexions sur “Journal d’un futur rentier (72)”

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        Que veux-tu, ce genre de livre au titre racoleur sert à gagner des pépettes, pas à apporter quelque chose à ses lecteurs…

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    Si ma femme et mes enfants n’étaient pas là, j’envisagerais l’après-boulot très différemment. Du genre tout plaquer, partir vivre plus au sud et trouver une petite activité pour m’occuper la moindre et gagner quelques sous.

    Il y a par exemple une petite île au sud de la France avec juste quelques centaines d’habitants et des plages paradisiaques. Tu y achètes un petit toit modeste, tu profites de cette nature généreuse et travailles juste quelques heures en été quand les touristes sont là (genre location de pédalos ou de vélos, stand de glace, etc.)

    Famille, je t’aime, mais c’est vrai que parfois tu es aussi une entrave!!!

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      C’est rigolo que tu dises cela parce qu’il y a une quinzaine d’années je suis parti à plusieurs reprises en Amérique latine avec pour objectif d’y refaire ma vie. J’étais célibataire, j’avais déjà commencé à investir et même si j’avais évidemment bien moins de capital qu’actuellement j’aurais déjà été capable de devenir rentier totalement à ce moment-là, tant le coût de la vie est différent d’ici. J’aurais donc été en mesure d’être financièrement indépendant la trentaine à peine franchie, ce qui aurait été un exploit.

      Ceci étant dit, en tant que bon INTJ prudent et calculateur, avant de tout lâcher, j’ai été sur place durant une série de voyages pour voir si mes recherches sur la toile et mes espoirs étaient fondés. Les premiers périples se sont très bien passés. J’y ai même fait la connaissance d’une magnifique chica avec laquelle je suis resté en contact, ce qui m’a motivé encore plus à changer de vie. Lorsque je suis retourné voir ma belle latina la seconde fois c’était déjà différent. Je commençais à ouvrir les yeux sur la réalité de la vie sur place et les différences culturelles. Je n’étais plus là comme un touriste, mais je vivais comme elle et avec elle. J’avais beau adorer son teint mat, ses courbes et la sensualité de la manière dont elle s’exprimait en espagnol, mon cerveau n’arrêtait pas de me dire : DANGER. Plus ça allait, plus j’apprenais à la connaître (et en même temps la mentalité locale), plus l’écart entre ma vision “angélique” de la vie sur place et la réalité devenait énorme.

      Cela a été jusqu’au jour où ça a fini par clasher assez violemment entre nous, au tel point que j’ai dû avancer mon vol retour et rentrer au pays, à la fois triste de ne pas pouvoir réaliser mon rêve, mais aussi heureux que celui-ci ne se soit pas transformé en cauchemar pour le reste de ma vie. Cette étape m’a permis de réaliser qu’il était risqué de rechercher le bonheur en dehors de nos frontières, même si a priori l’indépendance financière peut y être obtenue bien plus rapidement. Je ne dis pas que c’est impossible, certains ont réussi à le faire tout en étant heureux, je dis juste qu’il faut être conscient qu’il y a des risques que ça ne se passe aussi bien que prévu.

      Hasard ou pas, quelques mois plus tard j’ai rencontré celle qui allait devenir ma femme et avec laquelle j’allais fonder une famille. Et je suis évidemment très heureux aujourd’hui que ça s’est passé ainsi. D’un certain point de vue, cette étape m’aura permis de réaliser que parfois il ne sert à rien de chercher le bonheur trop loin, il faut juste ouvrir les yeux et regarder autour de soi.

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        Merci pour ce témoignage qui nous ramène les pieds sur terre et nous rappelle le fossé qu’il peut y avoir entre nos rêves et la vie réelle. Plus on idéalise l’ailleurs, plus le réveil peut s’avérer douloureux.

        Ça me fait penser à ces documentaires dans lesquels un couple décide de tout plaquer et recommencer une nouvelle vie sous les tropiques. Parfois cela se passe pas trop mal, mais le plus souvent ils se retrouvent (une fois l’euphorie du départ passée) écrasés par le poids des différences culturelles: barrière de la langue, mentalités diamétralement opposées, corruption, pauvreté à chaque coin de rue,…

        Après je pense que beaucoup de ces échecs sont aussi dûs à la pression économique. C’est certainement plus facile de s’épanouir si notre revenu passif couvre nos dépenses basiques que pour ceux qui par exemple se lancent dans la restauration à l’étranger et doivent absolument réussir pour ne pas se retrouver à la rue.

        Toujours est-il que la France m’est souvent apparue comme une alternative intéressante, d’ailleurs peut-être pas à l’année mais pour quelques mois chaque année. C’est pas trop loin et les différences culturelles sont quand même moins marquées que dans ton exemple. En quelques heures de route (ou 1h d’avion) tu peux déjà te retrouver dans un autre univers, les pieds dans la mer et des cigales plein les oreilles…

        Comme je le disais, le « problème » principal reste la famille. Je sais que mon épouse ne veut pas quitter la Suisse et se retrouver trop loin des enfants.

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        Oui je suis parvenu aux mêmes conclusions que toi d’ailleurs : moins loin et surtout pas pour toute l’année. C’est comme ça que je vois la chose lorsque je me serai totalement retiré du monde professionnel et surtout que les enfants seront un peu plus grands. Sur ce point mon épouse est partante donc c’est déjà ça de gagné 😉

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    Niveau différences culturelles attention la France n’est pas piquée des vers non plus… au sein même du territoire il y en a des grosses, surtout entre le nord et le sud…
    Pour être né et avoir vécu dans le sud (montpellier) puis être monté à Paris pour bosser, je peux t’assurer qu’il peut être très difficile de s’intégrer (bon après évidement ça dépend du caractère de chacun). Le sud est très attaché a son “territoire”, sa culture locale etc. et n’est pas très ouvert aux “étrangers”, la pire ville pour ça étant Marseille…
    Alors oui c’est vrai que la France a l’énorme avantage de pouvoir aller skier dans les alpes, puis aller se baigner sur la côte d’azur, puis faire du surf sur la côte atlantique et finir le trip en champagne, mais comme l’a dit je sais plus qui : le problème de la France c’est les français…
    Et je suis plutôt d’accord avec ça, même si je suis français moi même ^^

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