Biomérieux (Paris:BIM)

Biomérieux

bioMérieux est une entreprise française spécialisée dans le diagnostic in vitro, leader mondial en microbiologie et en application agroalimentaire, située près de Lyon. BioMérieux offre des solutions pour déterminer la source d’une maladie ou d’une contamination. Ses réactifs, instruments et logiciels sont utilisés dans le diagnostic des maladies infectieuses pour les urgences cardiovasculaires, le dépistage et le suivi des cancers ainsi que pour la détection de micro-organismes dans les produits agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques.

La famille Mérieux a plus d’un siècle d’expérience en biologie et développement de tests de diagnostic in vitro. Marcel Mérieux fut l’élève de Louis Pasteur. En 1897, il fonda un laboratoire d'analyses médicales à Lyon qui devint l'Institut Mérieux. C’est dans ce laboratoire que Marcel Mérieux développa les premiers sérums antitétaniques. En 1937, le fils de Marcel Mérieux, le Docteur Charles Mérieux, prit les rênes du laboratoire au décès de son père. Dans le courant des années 1940, il introduisit une technique développée par le hollandais Frenkel – la culture in vitro - qui transforma la fabrication des vaccins et conduit à la production de réactifs pour les tests de diagnostic in vitro. En 1963, le fils de Charles Mérieux, Alain Mérieux créa BD Mérieux, détenue à parts égales entre l’Institut Mérieux et Becton Dickinson, offrant une large gamme de produits pour les laboratoires d’analyses médicales. Lorsqu’en 1974 Alain Mérieux devint actionnaire majoritaire de BD Mérieux, la société prit le nom de bioMérieux.

Au cours de ces 40 dernières années, bioMérieux est devenu un groupe à échelle internationale, acteur reconnu dans le secteur du diagnostic in vitro. La lutte contre les maladies infectieuses constitue le cœur de sa stratégie de développement et demeure la mission première du groupe. Le marché de la microbiologie, bioMérieux dans laquelle détient une part de marché de 36,4% (de 1,85 milliards de dollars), est un marché relativement mature avec des taux de croissance attendus de seulement environ 3-6% par an. bioMérieux a déclaré son intention d'accroître sa présence dans les zones à forte croissance comme la biologie moléculaire, des tests cliniques, et théranostique (traitement adapté individuellement). L'entreprise est en concurrence avec plusieurs entreprises dans le marché du diagnostic, y compris RocheAbbott Laboratories , Becton, Dickinson et JOHNSON & JOHNSON.

bioMérieux offre un rendement moyen de 1.31%, ce qui est certes modeste mais couvert par un ratio de distribution très prudent de 23.70%. Le dividende croît sur un rythme annuel moyen de 5.22%. Le ratio de liquidité est bon, avec 1.48, de même que le ratio dettes/capitaux propres, avec 0.15.

BIM bat nettement le CAC40 depuis 2005. La volatilité du titre est un peu élevée, mais reste abordable, avec 15.27%. Le bêta de 0.21 seulement indique par ailleurs que le titre est peu sensible aux variations du marché.

Graphique pourBioMerieux SA (BIM.PA)

L'un des moyens par lesquels bioMérieux prévoit de réaliser une croissance passe par l'expansion et l'optimisation de sa force de vente à l'étranger. BioMérieux a créé un Département global des opérations commerciales pour faciliter cette expansion et a choisi les Etats-Unis et au Japon, les marchés cibles en dehors de l'Europe à travers lequel il peut développer. Aujourd'hui bioMérieux est présent dans plus de 150 pays par le biais de 40 filiales et d'un large réseau de distributeurs. Cette présence diversifiée à l'étranger permet au titre d'être bien couvert contre le risque de dollar, avec un $risk de -0.29.

Biomérieux

Au final, bioMérieux est un titre intéressant, mais un peu cher, avec un rendement modeste et un rythme de progression assez lent. Le paiement du dividende est néanmoins assuré car bien couvert pas le bénéfice et le titre est peu sensible aux variations du marché. bioMérieux obtient donc 2 étoiles soit un rapport rentabilité / risque moyen.

Sources : Wikipédia, Yahoo Finance, Swissquote, dividendes.ch

_____________________
Qu'est-ce qui fait qu'on devient riche et financièrement indépendant ?
Recevez ma newsletter gratuite.
_____________________

4 réflexions sur “Biomérieux (Paris:BIM)”

  1. blank

    bravo pour votre site qui est interessant.
    cependant une question me viens a l esprit a chaque fois, les dividendes cest clair que ca semble ideal pour le projet de futur rentier mais le montant des dividendes devenant de pus en plus gros et s ajoutant au revenu pour les impots, c est de loin pas le 100 prct du dividende que l on a dans la poche..et dans la poche on a que 65prct a cause de l impot anticipe (recuperable). en gros sur 1chf de div, on touche en fait 0,65 et ensuite on paie des impot dessus car c est un revenu…combien reste-il au final? (car d un cote on paie l impot mais on a la reduction liee au remboursement de l mpot anticipe…). pour resumer, ma question est : sur 1 chf de div, combien il reste effectivement, en tenant compte de tout?

    un article sur ce sujet serait fort interessant.

    salutations

    chris

    1. blank

      ajout de mon comm precedant..

      ca vaut la peine de vendre le titre le jour ex et le racheter “au mieux” le lendemain a l ouverture? ca evite l impot non (avec le risque ou la chance que le titre ouvre en dessus ou en deca de sa valeur ex div)

      1. blank

        Il y a ceux qui achètent avant la date ex pour capter le dividende et revendent direct après. Il y a ceux qui vendent avant pour éviter l’impôt et rachètent direct après. Ces deux stratégies me paraissent insensées. Pratiquer de la sorte, c’est gaspiller beaucoup de commissions inutilement. Si c’est pour éviter l’impôt, calculez quel est votre taux marginal et qu’est-ce qu’il représente en CHF par rapport au dividende, puis calculez la commission par rapport à la vente et à l’achat. Pensez-vous vraiment que le jeu en vaut la chandelle ?

    2. blank

      Eh bien c’est très simple, et un article entier n’est pas nécessaire. Je prends l’exemple ici d’un titre suisse pour un résident suisse, soit une retenue d’impôt de 35% sur le dividende. Sur un dividende de CHF 100, cela représente donc CHF 35. Soit vous ne le déclarez pas, dans ce cas ce montant est perdu, soit vous le déclarez et dans ce cas c’est le taux d’imposition marginal qui fait foi, soit combien vous serez taxé pour avoir gagné CHF 100 de plus à votre revenu. Ce taux marginal dépend de votre situation familiale, de votre revenu et de votre localisation. Vous pouvez le calculer en utilisant ce lien : https://apps1.ubs.com/financecalculator/ch/ft?ToolId=FAInternet&TargetComparId=BerechnungSteuernUndGrenzsteuersatz&LG=f&NavLB_Apps=1358120039.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *