Semaine noire pour les défensives et le dollar

Abbott, une promesse pour la vie... Raccrochons-nous à ce slogan et projetons-nous dans un futur fait d'apport régulier des dividendes, parce que pour l'instant il faut juste faire preuve de réalisme et d'humilité. Nous avons été mauvais sur tous les points la semaine dernière, ce qui s'ajoute à plusieurs autres semaines décevantes et nous donne une performance nettement en-deçà de nos attentes.

Certes, nous ne devons pas nous focaliser sur la performance à court terme, mais il n'empêche qu'à ce rythme n0us nous éloignons aussi de nos objectifs à longue échéance. Le problème récurrent de la faiblesse du dollar pose désormais la question d'une modification de notre algorithme. En effet, actuellement, les critères fondamentaux liés aux dividendes et à la volatilité sont nettement favorables aux titres US, et pour une bonne raison : ils rémunèrent mieux, plus longtemps et de plus en plus. Ceci étant dit, il est bien beau de toucher de plus en plus de dollars, si ceux-ci valent moins on n'avance pas, voire on recule...

D'un autre côté, il faut se méfier des changements trop brusques de stratégies suite à quelques revers successifs. L'expérience montre que  c'est le plus sûr moyen de perdre encore plus sur le long terme. Un type d'investissement peu sous-performer durant une période, puis briller durant une autre. Actuellement les valeurs défensives et le dollar ne sont pas à la fête, mais ils peuvent l'être demain. Changer de fusil d'épaule trop facilement peut donc s'avérer dangereux également.

Rappelons aussi que, bien qu'importante, la performance de notre portfolio n'est à nos yeux qu'une conséquence d'une bonne politique de placement en dividendes. Ce qui  importe, ce sont donc en premier les revenus que nous touchons de manière régulière de ces titres. De ce point de vue, nous sommes toujours sur une tendance positive, malgré la baisse du dollar.

Nous réfléchirons donc ces prochaines semaines sur d'autres manières de protéger notre portfolio contre la baisse du billet vert. L'introduction prochaine prévue de titres canadiens, si elle est positive pour la diversification des monnaies, ne changera pas le problème. Comme les titres européens et suisses, ils ne tiennent pas la comparaison face aux aristocrates US. L'achat de titres liés aux matières premières pourrait être une autre solution. Chevron (NYSE:CVX) ou Sunoco (NYSE:SXL) ont affiché une performance supérieure à notre meilleure position, Centurylink (NYSE:CTL) depuis que nous les surveillons dans notre portfolio. Du fait de leur haute volatilité, ces titres sont cependant toujours restés très loins d'être en position "buy". Les acquérir, signifierait donc accepter de facto une volatilité plus élevée, ce que précisément nous cherchions à éviter jusqu'ici.

Pour terminer, signalons encore qu'une approche à long terme signifie profiter des bonnes occasions qu'offre le marché. On peut considérer la faiblesse du dollar comme une opportunité d'achat de valeurs de qualité à prix bradé, pour autant bien sûr que cette faiblesse ne soit pas structurelle, ce qui est loin d'être évident...

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