Performance du 1er semestre 2016

PerformanceLa performance en CHF du portfolio au 1er semestre 2016, s'élève à 11.41%. Au cumul, cela nous amène à une rentabilité annuelle depuis lancement (03.02.2010) de +13.97%. Le portfolio fait nettement mieux que le marché (S&P500 +2.07% en CHF) durant ce semestre.

Cela fait une année que le marché est dans une phase de consolidation. Il fait du surplace est les performances des dernières années ne sont plus au rendez-vous. Ceci est bien normal, vu les valorisations excessives des actions. Dans ces cas, il y a presque toujours un déclencheur qui fait chuter assez rapidement vers des prix plus attractifs, et cette fois on dirait que c'est le Brexit qui veut le faire. En tout cas il a essayé, même si les actions US et suisses ont déjà repris la totalité de leurs pertes.

Ce portfolio est né sur les décombres de la bulle Internet et des subprimes. Il a tiré les leçons des investissements risqués et spéculatifs, il a appris gérer les risques et à se diversifier. Il s'est façonné afin d'être le moins exposé possible aux évènements extérieurs, en particulier aux soubresauts économiques et financiers. Les différents pare-feux offerts par les cinq stratégies du portfolio permettent de voir l'avenir avec sérénité. Les dividendes permettent d'amoindrir une baisse éventuelle de la valeur des actions. Les titres à faible bêta (peu corrélés au marché) qui composent le portefeuille surréagissent nettement moins en cas de panique des acteurs du marché. De plus, le Trading Auto Signal permet désormais de réaliser une performance absolue, c'est-à-dire, une rentabilité positive, quelle que soit l'évolution du marché.

Ceci a été particulièrement évident suite au krach lié au Brexit : les titres payeurs de dividendes ont nettement moins baissé que les autres. Les sociétés des secteurs défensifs (alimentation, santé, ménage...), qui sont largement majoritaires dans leur portefeuille, se sont particulièrement bien comportées. On citera par exemple Clorox et Johnson&Johnson qui ont même gagné 6% ces 30 derniers jours... Mais ça aussi été le cas des stratégies de couverture du portfolio, en particulier le tabac (+7% en 1 mois pour Reynolds) et surtout les REITs (+15% pour Tanger Factory Outlet et Senior Housing sur les 30 derniers jours). Le Trading Auto Signal n'est pas en reste puisqu'après avoir concédé 2.7% le jour du résultat du vote du Brexit, il a repris directement plus de 5% la semaine qui a suivi.

La croissance des dividendes du portfolio reste bonne, à 9.84% par an. Le rendement sur coût d'achat a par contre légèrement baissé, à 3.57%. Ceci est dû au capital engagé dans le Trading Auto Signal qui ne génère des dividendes que lorsque la position est haussière. Le rendement en dividendes du SPY est par ailleurs relativement faible par rapport aux autres titres du portefeuille.

Le ratio de distribution moyen du portefeuille a continué malheureusement de progresser et situe désormais à 97%. Ceci est dû principalement aux titres des sociétés actives dans le domaine de l'énergie, qui sont essuyé une baisse des bénéfices, voire des pertes à cause de la baisse du cours du pétrole. En réponse à cela, je me suis séparé de BBL et de BP. Il me reste encore XOM, dont la situation est encore acceptable, et CVX, qu'il faudra suivre plus particulièrement ces prochains mois.

Au 1er trimestre, CHF 1'407 de dividendes nets ont été générés (CHF 1'138 au même trimestre de l'année précédente). Au second trimestre CHF 1'961 ont été perçus, contre CHF 1'680 à la même période de l'année précédente. Le second trimestre est toujours plus fourni, grâce aux dividendes annuels suisses.

Je progresse ainsi lentement mais sûrement vers l'indépendance financière, ayant parcouru aujourd'hui 18% du chemin qui me permettra de me retirer complètement du monde professionnel.

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4 réflexions sur “Performance du 1er semestre 2016”

  1. Bonjour Jérôme,

    Cela fait un bail que je n’ai pas fait de commentaires sur votre blog. Je suis en cohérence sur les dividendes qui permettent de jouer un rôle d’airbag sur le long terme. Par contre, les entreprises US font énormément de rachats d’actions par l’endettement. A chaud, je ne trouve pas c’est gênant à court terme si leur structure financière le permet. Pourquoi pas s’en priver tant que les taux sont bas.

    Sur le long terme, la question se pose car ça dure depuis quelques années. Cela signifieraient que les entreprises US n’investissent pas autant que ce qu’on veut nous faire croire.

    Cordialement.

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      Bonjour Sovanna, content de te relire 🙂
      effectivement les taux sont bas et ça explique ces rachats. L’important c’est que les fondamentaux restent bons.

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      Bonjour
      C’est un taux moyen donc susceptible d’être impacté par les très hautes valeurs. Comme mentionné les valeurs énergétiques possèdent actuellement des taux astronomiques qui tirent en haut la moyenne. Avec une valeur médiane on serait plus proche des 60 %
      Ceci sera réglé lorsque j’aurai vendu ces valeurs.

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