Le sens de ma démarche vers l’indépendance financière.

https://encrypted-tbn1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSgG0CxNfoKqb59K4NbdCJLeKPT6MqlK8NbS3JkUeU8QNVi6dJOUn de mes lecteurs m’a récemment dit qu’il trouvait que tous mes billets depuis un an étaient pessimistes, voire même de nature dépressive. J’apprécie qu’on me donne des feedbacks positifs, comme négatifs. Cela permet de prendre un peu de recul sur ce qu’on fait. Cependant, il est peut être temps de (re)clarifier ma démarche, étant donné que les derniers lecteurs qui me suivent n'ont certainement pas eu le temps ni l'envie de reprendre l'histoire depuis le début.

Il est certes vrai que j’ai parfois traversé des moments difficiles dans le passé d’un point de vue professionnel. J’ai même frisé le burnout à quelques reprises. Il est vrai aussi qu’en conséquence j’ai souvent critiqué certains aspects de notre mode de vie occidental, que je place bien souvent sous le label de la « Rat Race ». Mais c’est précisément ce mal être qui m’a mis sur le chemin de l’indépendance financière. Si j’avais été pleinement satisfait de mon emploi de simple salarié, jamais je ne me serais mis à épargner et investir en vue de devenir rentier. Il est donc normal qu’aujourd’hui, même si j’ai bien avancé dans mon projet, je demeure critique envers certains aspects de la relation employeur-employé.

Néanmoins, si l’on passe en revue mes articles de ces dernières années, on constatera que mes posts les plus négatifs par rapport au patronat remontent bien plus loin que ces douze derniers mois. Avant je travaillais près de 60 heures par semaine et je subissais une pression extrême. Mais depuis énormément de choses ont changé, j’ai réduit d’un tiers mon temps de travail et ma qualité de vie s’est notablement améliorée.

Un dépressif, c’est une personne qui broie du noir en permanence et qui ne voit pas d’issue à sa situation. Au contraire, un optimiste parvient toujours à voir une lueur d’espoir, même lorsque tout va mal. Je me considère comme un optimiste, car même lorsque j’étais au fond du gouffre par le passé, je me suis toujours projeté vers cette quête d’un avenir meilleur, grâce à l’indépendance financière.

Aujourd’hui je suis récompensé pour avoir tenu le coup car je récolte déjà les fruits de cette vision passée. Alors oui, ça m’arrive encore d’être critique et de casser un peu de bois à gauche à droite. Mais je ne me limite pas qu’à ça. J’ai pris et je continue à prendre des mesures pour que ma réalité corresponde mieux à mes rêves. Je n’adopte peut-être pas le train de vie frugal préconisé par Fisker dans Early Retirement Extreme, mais j’épargne intelligemment sur les principaux secteurs clés (habitat, assurances, impôts, déplacements), tout en me faisant quand même des plaisirs quand il faut.

La performance de mes placements correspond à celle du marché des actions avec une volatilité presque 2x moindre. Mon rendement de dividendes par rapport au coût d’achat est aujourd’hui de 3.8% et progresse de 10% par année. Il pourrait être bien plus haut aujourd’hui si je me focalisais sur des titres à haut rendement mais je préfère renoncer à une distribution généreuse mais potentiellement bancale au profit d’un dividende moyen mais qui progresse sur un bon rythme. Dans le même sens, j’ai volontairement abaissé ce rendement en investissant dans le Trading Auto Signal l’année passée. Ce dernier offre une distribution très modeste, mais qui progresse de manière très rapide.

Voilà en quelques mots le sens de ma démarche, celle qui me permettra de devenir rentier, dans un horizon très proche.

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4 réflexions sur “Le sens de ma démarche vers l’indépendance financière.”

  1. Bonjour,

    Quel intérêt d’avoir une volatilité 2x moindre ? Si vous êtes dans un objectif long terme, c’est la performance qui vous intéresse. Point. La volatilité, à la limite, c’est votre amie. Elle vous permet d’acheter à bon compte.

    Est-ce un objectif de vouloir la limiter ? Pas sûr de comprendre…

    Essayer de performer plus que le marché actions, vous atteindrez ainsi peut être votre objectif avant d’être vieux !

    Signé,
    Un indépendant financier de moins de 40 ans.

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      Je pensais comme vous au début. Mais j’ai compris au contraire que la volatilité était mon ennemie. J’en ai déjà souvent parlé ici. La raison principale c’est qu’elle agit sur nos sentiments de peur et d’avidité et donc nous pousse à agir de manière irrationelle. Ce n’est peut être pas votre cas et c’est tant mieux pour vous.

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    Bonjour Jérôme,

    Je découvre votre site, que j’ai eu du plaisir à lire. Je vous félicite pour le parcours accompli, votre discipline et les résultats obtenus. Votre approche de l’investissement boursier me paraît sérieuse, saine et responsable. Je vous souhaite de parvenir à votre but dans les délais que vous vous êtes fixés.

    Pour ma part, je suis un amateur autodidacte en matière boursière, depuis le début des années 2000. Je suis passé par plusieurs approches. Aujourd’hui -et depuis longtemps aujourd’hui- j’ai acquis la conviction que pour un non professionnel notamment, une stratégie à long terme s’impose, fondée sur l’entreprise d’abord (qualité, solidité, régularité, pérennité). Quant à moi, je repère des entreprises intéressantes et je patiente ensuite longtemps en attendant une baisse des marchés donnant un point d’entrée favorable. Il est parfois dure d’être patient, mais c’est l’une des clés. En fait, et ce n’est pas une surprise ni une originalité, je suis un adepte de l’approche à la Warren Buffet. Je n’ai pas de but précis de retraite anticipée; et, sans faire de folie, je profite aussi de la vie et n’ai pas de stratégie d’économie au quotidien; ce serait d’ailleurs plus facile pour un célibataire que pour un homme marié avec des enfants, comme moi.

    Ce qui m’inquiète depuis quelques années, c’est la quantité de liquidité que les banques centrales ont injectées dans les système. C’est à mon sens très artificiel. C’est un peu une fuite en avant. Retirer les liquidités va forcément faire mal, surtout si c’est brutal (a priori cela ne sera pas brutal), et pour résorber les énormes bilans des banques centrales, il faudra du temps si l’on adopte un rythme raisonnable. Une autre de mes interrogations est l’inflation qui n’explose pas (c’est tant mieux) malgré les liquidités importantes; comme je n’ai pas d’explication satisfaisante respectivement sur la base des explications que l’on me donne, j’estime qu’il y a une situation anormale, que je considère porteuse de dangers même si je n’appréhende pas bien ceux-ci. Certains disent que l’intervention des banques centrales depuis la crise de 2008 n’a fait que reporter le problème à plus tard, et qu’il faudra bien affronter celui-ci un jour, j’ai tendance à croire que c’est vrai, et que l’on sera une fois ou l’autre rattrapé par ce problème, lorsque la fuite en avant ne sera plus possible ou qu’un grain de sable -quel qu’il soit- grippera le système.

    Pour l’instant, je crois toujours aux marchés et je ne détecte pas d’indice d’une crise sérieuse à court terme (certains prédise un crash des marchés, mais depuis toujours il se trouve des gens pour faire ce genre de prédictions, qui ne valent rien, jusqu’au jour où cela arrive et que l’oracle de mauvaise augure deviennent alors un génie…). J’ai cependant de la peine à comprendre l’impact de l’effet Trump et sa durée. Quoi qu’il en soit, je vois 2017 comme une année spéciale, difficilement lisible, volatile mais stable en moyenne; mais cette vision ne vaut pas grand chose, tant l’on ne se trouve pas dans la science exacte (et en plus, je suis un amateur ne pouvant pas régater avec les professionnels, même si ceux-ci ne communique pas forcément ce qu’ils pensent vraiment pour toute sorte de raisons!).

    Finalement je partage une autre réflexion que je me fais: j’ai la conviction que dans nos pays occidentaux avec des Etats plutôt sociaux, on encourage les cigales ou détriment des fourmis, avec un message que je caricature comme suit: “Vivez à fond et dépensez. Si vous manquez de moyen, l’Etat y pourvoira.” Et pour verser des prestations sociales (la facture sociale va augmenter entre entre du fait du vieillissement de la population), l’Etat à besoin de moyens. S’il ne les a pas ou plus, il va être tenté d’aller les chercher chez les fourmis par le biais des impôts et autres taxes, ruinant leurs efforts. Que l’on ne me comprenne pas mal: je suis bien entendu favorable à ce que l’Etat aide les personnes dans le besoins et je suis conscient que beaucoup n’ont aucun potentiel d’économie sans moindre volonté ou faute de leur part; je suis toutefois moins enthousiaste lorsque les gens qu’il faut aider avaient certains moyens mais ont tout flambé. Bref, les fourmis seront-elles un jour les dindons de la farce?

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      Merci pour vos compliments et pour cet éclairage pertinent. Je pense que ça fait déjà très longtemps que les fourmis se font pigeonner. Le seul moyen d’en sortir c’est soit de faire la cigale, soit de sortir carrément du système.

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